Habitat collectif ou habitat individuel ? A la ville ou à la campagne ? Standard ou atypique ? Déjà existant ou en auto-construction ? Il n’existe pas d’habitat idéal pour le commun des mortels. Chacun a ses impératifs, et l’habitat idéal aura une définition différente selon l’individu qui la donnera. L’habitat idéal, c’est simplement le logement qui nous correspond le mieux. Alors, il faut savoir se poser les bonnes questions…

Habitat collectif ou habitat individuel ?

Comme précisé précédemment, le choix entre l’habitat collectif et l’habitat individuel doit être fait en fonction du vécu et du ressenti de l’habitant.

Par exemple, une personne qui a grandi dans une cité, entourée de voisins, d’amis, voire de membres de la famille, risque de se retrouver seule au beau milieu des champs. De la même manière, une personne ayant toujours vécu à la campagne risque de très vite étouffer dans une chambre de bonne de 10m2 à Paris.

Ce choix peut également être guidé par le besoin de répartir ou non les charges de copropriété, qu’elles soient financières ou non. Prenons l’exemple du toit. Pour un logement collectif, le toit est commun à plusieurs logements. Lorsqu’il est nécessaire de refaire le toit, le coût supporté peut être beaucoup plus faible en proportion dans le cas d’un logement collectif. Mais tous les habitants devront se mettre d’accord, et il sera difficile d’envisager de réaliser les travaux soi-même pour économiser de l’argent…

L’environnement recherché est également un facteur important. Il est en effet assez compliqué de trouver un immeuble en pleine campagne, tout comme il souvent économiquement difficile de trouver une maison avec un grand jardin dans une grande ville.

Mais de plus en plus, des solutions hybrides viennent compléter les options…

Habitat classique et habitat atypique

En effet, on a l’habitude d’opposer l’appartement à la maison. Mais d’autres options ont fait leur apparition, et permis d’étendre la gamme de solutions de logements.

Ainsi, dans les années 90, les logements commerciaux vacaux ont commencé à disparaître au profit de nouveaux habitats. C’est ainsi que de petits commerces, voire des garages ou des entrepôts, se sont transformés en lofts.

Plus récemment, ce sont les espaces sous-terre qui ont été utilsés. Avec le manque d’espace en ville, les caves et espaces sous terre sont peu à peu transformés en souplex.

Enfin, à la campagne, on voit de plus en plus de grandes maisons vendues et redécoupées en appartements. Ainsi, ceux qui aiment la vie en collectivité et ne supportent pas la vision du béton sont désormais servis. Ils ont désormais accès au logement collectif à la campagne.

Choisir un logement existant, faire construire ou choisir l’auto-construction ?

Là également, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise option. Chaque personne a une vision différente de la construction, et la meilleure option consistera à choisir l’option la plus en accord avec ses idées.

Ainsi, l’achat d’un habitat existant est une excellente option pour toute personne pressée, qui souhaite emménager rapidement. Il n’y a pas le temps de la construction à considérer. Mais attention, cet avantage se traduit par un inconvénient : il est souvent difficile de trouver exactement ce que l’on recherche, et il faut donc accepter de faire quelques concessions. Par ailleurs, cette option peut aussi être un peu problématique quand on veut faire des travaux et que l’on a de mauvaises surprises…

La deuxième option, qui consiste à faire construire son habitat, est parfaitement adaptée à ceux qui veulent leur habitat sur mesure. Dans ce cas, chacun est libre de faire faire ce qu’il veut (si le budget le permet). Mais il faut savoir être patient. Et si le projet est garanti contre les malfaçons, il peut être intéressant de surveiller de près l’avancement des travaux et de s’assurer que les choses sont faites correctement.

La dernière option consiste à tout faire soi-même : c’est l’auto-construction. Autant dire que cette option ne s’adresse pas aux adeptes de la grâce-matinée et à ceux qui ont peur de changer une ampoule. C’est long, très long, fatigant, décourageant, … Mais au final, le résultat est là. Vous avez réalisé votre chez-vous, de vos propres mains. Vous avez exactement ce que vous voulez, et vous avez réalisé des économies. Mais il vous manque quelques heures de sommeil…

Bref, que ce soit à la ville ou à la campagne, isolé ou accompagné, déjà existant ou fait de vos mains, les idées de logement se multiplient. Mais jusqu’alors, nous n’avons pu envisager le logement d’en parlant d’appartement ou de maison. Et si d’autres options existaient ?

L’habitat mobile

Lorsque l’on parle d’habitat mobile, on pense tout de suite aux gens du voyage, et aux caravanes. Mais les solutions pour habiter sur la route sont multiples :

– La caravane : perso, quand on me parle de caravane, j’ai tout de suite à l’esprit celle de mon enfance, celle dans laquelle on ne tenait pas à 3. Mais les caravanes ont évolué. Elles sont plus grandes, mieux équipées, mieux isolées, … Désormais, elles intègrent le chauffage et la climatisation, la télévision par satellite, et ont une véritable chambre et salle de bain. De quoi vivre confortablement sur les routes.

– Le camping-car : c’est la caravane, en motorisé. On a tous à l’esprit le vieux combi. Mais là aussi, les choses ont changé. Désormais, ce sont de vrais camions (d’ailleurs, il est nécessaire de disposer d’un permis poids lourds pour en conduire certains), très bien équipés, disposant même d’un garage (à vélo, à scooter, voire à voiture) pour certains. Et pour ceux qui sont nostalgique de la simplicité qu’apportait le combi, les vans reviennent en force.

– La roulotte : Je suis d’accord, c’est un peu old school, mais tellement naturel et simple. Une manière de vivre simplement, en dehors du temps, sans grand investissement, et avec finalement peu de choses, mais tellement de paysages à découvrir.

– La tiny-house : véritable phénomène de mode débarquant des Etats-Unis, la Tiny House, c’est avant tout l’art de transformer une maison de 120m2 en une maison de 24m2, sur roues. Effectivement, la tiny est sur roue, mais ça reste une vrai maison. Ce n’est pas une caravane. C’est généralement une sorte de chalet, avec des matériaux de construction d’une maison, mais en miniature.

– Le camion/bus aménagé : c’est un peu le système camping-car, mais en mode débrouille. Il s’agit également d’un phénomène qui nous vient des Etats-Unis, où de nombreuses familles se sont retrouvées du jour au lendemain à la rue et sans un sous. Pour éviter de vivre sans toi, la récupération de vieux véhicules, aménagés en habitat roulant, est vite devenue une évidence.

Il s’agit là de logements mobiles terrestres. D’autres pistes peuvent également être envisagées, telles qu’habiter sur une péniche, ou encore habiter sur un voilier pour faire le tour du monde.

Là encore, à chacun de trouver son idéal, et une fois que les principales décisions sont prises, affiner le schéma, par exemple en préférant certains matériaux de construction à d’autres…